RISING DARKNESS

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En cours de production (environ 22 minutes déjà tournées)

Durée approximative : 70 minutes

Classification probable : interdit aux moins de 12 ans (nudité, violence)

Ecrit, réalisé et produit par Marco De Paris

 

Copyright 2021 Marco De Paris
sauf photo dans le cadre : Copyright 1999 Leiji Matsumoto. 

RÉSUMÉ

Présentation générale de la saga au 5 novembre 2021

Née de nulle part, seule de son espèce, la Divinité est apparue avec l’univers et a décidé d’œuvrer à un monde meilleur. Ce qui l’amènera à détruire les humains, coupables de polluer la Terre. Mais, au contact de la seule rescapée, elle acceptera de donner une autre chance à l’humanité en faisant redémarrer le temps à son commencement (film SEVEN ONE). 

Après 7 continuums, la Divinité décidera de faire d’un humain le Promeneur de l’éternité, doté de pouvoirs surnaturels, pour la servir dans sa quête d’un monde meilleur.  

Elle portera son dévolu sur Luigi De Laurenti, docteur en psychiatrie vivant à la toute fin du XXe siècle. Idéaliste, voulant changer le monde grâce à la science, Luigi tombera un jour amoureux fou d’Esméralda Armanti. Celle-ci lui promettra son amour à jamais s’il rendait le monde meilleur. Luigi inventera alors une thérapie révolutionnaire dont Esméralda se servira pour gagner les élections et instaurer une dictature féroce : la RDO. Luigi sera alors exécuté sur ordre d’Esméralda qui effacera toute trace de son existence (film UNENDING). 

Dès lors la Divinité, maintenant appelée Yama (anciennement Varuna, Kama, Dharma, Indra..) le condamnera à se réincarner 7 fois, pour aider 7 femmes à rendre le monde meilleur. 

Commence alors un voyage de 1000 ans sur Terre, puis aux confins de l’espace…

Résumé succinct du chapitre RISING DARKNESS :

En RDO, 22 ans après la fin des films UNENDING et SEVEN ONE

Orpheline à 12 ans et risquant de finir à la rue, Yana Salandra s’est engagée dans la police. 

Rapidement devenue agent d’élite, elle sert un régime dictatorial qu’elle déteste. 

Mais un jour, elle doit tuer la journaliste étrangère Camille Winston. Choquée par ce qu’elle a dû faire, Yana décide alors de lutter contre son pays. Elle enquête et découvre que la RDO a développé un plan pour contrôler les ressources planétaires d’eau potable. Et ainsi asseoir sa suprématie sur le monde entier. Dès lors Yana mettra tout en œuvre pour l’empêcher. Elle pourra compter sur la Divinité, et surtout le docteur Luigi, qui lui fera aussi découvrir la liberté et l’humanisme. Sans oublier la ministre Eva Cavour, femme honnête mais cynique et désabusée, brisée par les aléas de l’Histoire. 

Mais, bien que gagné par Yana, ce combat, sera inutile : l’anéantissement de 97,88% de l’espèce humaine (empoisonnée depuis 20 ans par des OGM) marquera la victoire de la RDO. 

S’en suivront un siècle de dictature et de dégradation écologiques sur toute la planète, jusqu’au jour où Nina De Gasperi deviendra présidente, et aidée par la Divinité et le docteur Luigi, rétablira la liberté et régénérera la planète. 

Origines de ce scénario :

L’auteur a spéculé sur une vision politique et volontariste de la pollution comme arme. 

Sans oublier une réflexion sur des éléments longtemps décrits comme inoffensifs, voire bénéfiques, comme le tabac, l’amiante… 

NOTE D’INTENTION

D’un point de vue philosophique : 

Comme mes autres films, il se veut réflexion sur notre monde, certaines de ses dérives et son devenir. Et, il veut faire réfléchir sur ce qui peut rendre un humain moins « humain« . 

Caractéristique du film : une vision alarmiste (?) des dégradations sociales et écologiques. 

Le premier élément visible, est la place de l’individu dans un système. 

Au début, Yana Salandra est fonctionnaire des services de sécurité. Elle était donc au cœur d’un système pour le moins critiquable, voire condamnable. Artiste dans l’âme, elle a été obligée de s’engager dans la seule profession permettant d’avoir un niveau de vie et de sécurité convenable. Cette dualité, entre ce que l’on doit faire et ce que l’on voudrait faire, marque l’existence de bien des gens. Et peut être accentuée par le contexte social. Terrorisés par la peur de finir au chômage, à la rue, beaucoup peuvent se déshumaniser. La peur de perdre ce que l’on a doit-elle nous faire faire des choses que l’on sait être foncièrement mauvaises ? Le respect du règlement est-il une bonne excuse ? 

Notons, aussi un contexte sous-jacent, mais qui a son importance : les origines, qui peuvent mener aux situations de faiblesse citées ci-dessus. 

Il y a surtout, la dégradation de l’environnement. Le film veut pointer du doigt des situations encore fantaisistes (?) en 2022 mais qui pourraient avoir des conséquences inattendues. 

D’abord, les réserves d’eau potable, qui se raréfient dans certaines régions des Etats-Unis, d’Afrique du Sud ou d’Italie, avec déjà de lourdes conséquences. Imaginons qu’elles se réduisent encore : cela donnerait un grand pouvoir à ceux qui sauraient profiter de la crise. Ainsi, dans le film, la RDO envisage de contaminer les points d’eau et d’en tirer profit. 

L’autre élément important est la théorie des dominos, où l’effondrement d’un élément entraîne celui des autres. 

Ainsi, 36 ans avant l’époque où se déroule le film, les océans ont atteint un niveau de réchauffement menaçant les poissons. Devant ce phénomène, les dirigeants ont introduit des OGM dans la chaîne alimentaire des poissons pour leur permettre de résister à la hausse des températures. Les poissons seront ensuite introduits comme farine ou engrais pour l’élevage et l’agriculture. Ainsi, toute la chaîne alimentaire sera contaminée par ces OGM qui introduiront une mutation génétique qui finira par détruire les organismes en ayant consommé pendant des générations. La RDO, se donnant tous les moyens d’analyse, découvrira cette mutation et en profitera pour mener le monde à sa perte. 

Mais, la réflexion de base du film est plutôt la réaction tardive face au réchauffement. L’introduction des OGM a évité la disparition des poissons. Mais l’impossibilité d’étudier les effets à long terme sera responsable d’une catastrophe. 

Une situation à méditer alors que les dirigeants tendent de plus en plus à réagir dans l’urgence, souvent quand les catastrophes sont déjà en train de se produire. 

Sur toutes ces questions le film ne prend pas ouvertement parti : il est engagé à faire réfléchir.

D’un point de vue narratif :

Dans l’ensemble, RISING DARKNESS est proche de l’esprit de films comme ceux de la saga X-MEN, en particulier LOGAN de James Mangold. Ou encore ceux de James Cameron, en particulier le premier TERMINATOR. 

C’est à dire des films fantastiques adultes, où s’équilibrent la psychologie des personnages et la réflexion sur des sujets de société.

En revanche, RISING DARKNESS ne cherchera pas à rivaliser pour les scènes d’action, qui seront présentes, mais modestes, plus sous-entendues que montrées. 

La narration de RISING DARKNESS se découpe en 4 grandes phases surprenant régulièrement le spectateur : 

-une présentation de la déesse Yama et du docteur Luigi, leur personnalité, leur but et leurs pouvoirs. L’ambition est d’alterner scènes d’actions spectaculaires et dialogues. Cette partie du film doit être vue comme un « mal nécessaire », pour bien en comprendre les enjeux et pouvoir ensuite avancer plus fort.

-la première mission de Luigi, en forme de faux départ, avec Alyssa, lanceuse d’alertes. Il s’agira surtout d’enquêtes et d’actions scientifiques, lorgnant discrètement vers le film de zombies et la critique socio-économique. Le suspens sera sobre et les dialogues essentiellement sous formes d’E-mail, de textos… La surprise viendra de la victoire assez facile de Luigi et d’Alyssa, qui obligera le récit à se transformer. 

-la deuxième mission de Luigi, cœur du récit, avec un complot de grande envergure, orienté nettement vers l’écologie. On présentera d’abord le personnage de Yana Salandra, avec de courtes scènes muettes, légères, sensuelles ou dramatiques. Avec comme « surprise », la métamorphose d’une femme d’abord dure et menaçante en personnalités attachante et positive. On passera ensuite à un affrontement philosophique et sociétal entre Yana Salandra et Eva Cavour, grandement basé sur des dialogues percutants, une interprétation habitée. Ici, la « surprise » est la résolution d’une situation apparemment sans issue et qui montre des perspectives d’espoirs. On enchaînera sur un combat, plutôt hors-champ, mais avec un suspens efficace, voyant triompher les héros après les péripéties de rigueur. Il y aura même une romance à Paris, comme à la fin d’un JAMES BOND ! Mais, c’est alors qu’intervient la « surprise » : les héros avaient déjà perdu la partie, avant même que le film commence ! On verra ainsi un effondrement apocalyptique, très sobre sur la forme, mais abyssal sur le fond. C’est alors que le film donne toute sa dimension d’engagement à faire réfléchir les spectateurs sur les risques environnementaux.

-la troisième mission de Luigi, avec Nina De Gasperi, rappellera que la vie et la lumière finissent toujours par réémerger de la nuit. Cette fin, pleine d’espoirs, sera la dernière « surprise » du film. 

Copyright 2021 Marco De Paris / Magemma productions.
Un docteur Luigi bien différent de celui vu dans les précédents films.